En 2010, l'ANSES a publié un rapport d'expertise sur l'évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissements. Évaluant dans 80% des cas une reprise de poids, 1 an après l'arrêt de ces régimes, et plus avec le temps.

 

Actuellement, l'ensemble des données scientifiques démontrent que la majorité des personnes suivants un régime reprendront le poids perdu à moyen et long terme.

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En effet, les régimes restrictifs (ceux amenant en dessous des besoins biologiques du corps) sont peu tenables sur la durée de part les dérèglements et les conséquences qu'ils entrainent : carences micronutritonnelles (fatigue, troubles digestifs, hormonaux, métaboliques), perte de masse musculaire (tissu impliqué dans la dépense énergétique), préoccupation / obsession alimentaire forte, augmentation de la sensation de faim et des prises alimentaires compulsives, difficulté à se rassasier, envie de consommer des produits sucrés et troubles du sommeil.

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Tout l'enjeu du diététicien, connaissant les mécanismes des régimes, est d'apporter un soin visant à modifier en profondeur le rapport à l'alimentation. C'est en améliorant son rapport à la nourriture, en nourrissant son corps de façon juste, ni trop, ni trop peu, que l'on peut sortir de la souffrance que les régimes engendrent. C'est dans ce cadre que la gestion du poids est alors possible.

 

Agir dans la précipitation avec le vivant n'est jamais efficace et durable. Parce que le corps biologique nécessite que l'on prenne soin de lui à l'année et non par des phases restrictives courtes et stressantes. C'est à ce moment là, en respectant le vivant, que l'on peut être efficace vis à vis des problématiques de poids.